Autour de Grenoble, la montagne commence au bord des trottoirs. Il suffit de quelques pas pour quitter les rues et rejoindre un sentier qui monte vers les arbres. Ici, la nature n’est jamais loin : elle entoure la ville, l’observe, l’invite à sortir. On grimpe sur la colline de la Bastille, on traverse les forêts de Chartreuse, on longe l’Isère ou on s’élève vers les falaises des Petites Roches. Les chemins se suivent et ne se ressemblent pas : certains sont doux, d’autres plus sportifs, mais tous offrent ce même sentiment d’espace et de lumière. Entre deux randonnées, on découvre les parcs, les gorges, les plateaux, les villages suspendus au-dessus de la vallée. Grenoble vit au rythme des saisons, des randonneurs et du vent dans les pins. C’est une ville tournée vers les montagnes, où chaque pas mène un peu plus haut.
C’est la balade emblématique de Grenoble. À 476 mètres d’altitude, la Bastille offre une vue imprenable sur la ville et les massifs alentours. Ancienne forteresse du XVIe siècle, elle garde son allure défensive mais sert surtout de point de rencontre pour les promeneurs, les familles et les photographes.
Un grand parc urbain au cœur de la ville, traversé de sentiers et de pelouses. Les sportifs y courent, les familles s’y reposent. La torche olympique de 1968 rappelle un passé sportif et un certain goût du plein air. C’est un lieu vivant, vert, ouvert à tous.
Un jardin à l’ancienne, clos et accueillant. Le kiosque à musique trône au centre, les allées mènent vers des coins d’ombre et des pelouses. On y croise des enfants, des étudiants, des passants qui s’arrêtent un moment pour respirer ou regarder les fleurs.
Un sentier court mais escarpé, deux kilomètres pour rejoindre le mémorial de la Résistance à 635 mètres d’altitude. Là-haut, la vue sur Grenoble et les montagnes récompense chaque pas. C’est une marche courte mais mémorable.
Le nom fait sourire et le lieu porte bien son charme. Une balade tranquille au bord de l’Isère, entre grands arbres et reflets dorés sur l’eau. On y marche lentement, on s’y attarde sans raison. La nature y semble plus douce qu’ailleurs.
Les "bulles" argentées montent au-dessus de la rivière et du centre-ville. En quelques minutes, on passe des rues animées à la montagne. La montée est déjà un spectacle, avec la ville en dessous et les Alpes tout autour.
Un village perché à 1000 mètres d’altitude, entouré de sapins et de prairies. L’été, on y randonne tranquillement ; l’hiver, on chausse les raquettes. L’air y est pur, les chemins silencieux, et le temps semble ralentir.
Une marche dans un décor minéral. Le Furon a creusé un canyon étroit dans la roche calcaire, créant des passages impressionnants. Le sentier longe l’eau et grimpe parfois sur la falaise. Fraîcheur, ombre, résonance du torrent : un endroit à part.
À dix minutes du centre, on plonge déjà dans les bois. Collines, clairières, sentiers, belvédères : tout y respire la nature accessible. Les Vouillants, c’est la forêt quotidienne des Grenoblois, celle qu’on rejoint après le travail pour marcher un peu.
Un plateau perché à mille mètres, ouvert sur la vallée et le ciel. C’est le royaume des parapentes qui colorent l’air. Les sentiers serpentent entre champs et falaises, avec des points de vue qui donnent envie de rester.
Une aventure verticale pour ceux qui veulent un peu d’adrénaline. Les marches de métal s’accrochent à la roche, les câbles sécurisent le passage. En contrebas, la ville paraît minuscule. L’effort se transforme vite en fierté.
Caché au fond d’une vallée silencieuse, le monastère se rejoint après une belle marche. Les bâtiments restent fermés au public, mais le chemin, bordé de pins et de ruisseaux, a quelque chose d’apaisant. Ici, la paix ne s’explique pas, elle se ressent.