Valence déploie son histoire à travers les siècles, des vestiges romains enfouis sous la Place de la Vierge jusqu'aux structures futuristes de la Cité des Arts et des Sciences. La vieille ville conserve des portes fortifiées du XVe siècle comme les Torres de Quart, des églises gothiques ornées de fresques baroques, et la Bourse de la Soie avec ses colonnes torsadées qui rappellent le passé commercial de la cité. Le Marché Central, ouvert depuis 1928, rassemble toujours des centaines d'étals où se vendent les produits de la région. La ville s'organise autour de l'ancien lit du fleuve Turia, transformé en parc, qui relie les quartiers anciens aux zones modernes. Les plages de sable bordent la Méditerranée à quelques minutes du centre. Le Musée des Beaux-Arts expose des toiles espagnoles du XIVe au XXe siècle, tandis que l'Océanographique présente des milliers d'animaux marins dans ses tours sous-marines. Entre cathédrales gothiques et architectures contemporaines, Valence invite à parcourir ses rues à pied pour découvrir comment les époques se côtoient naturellement.
La Cathédrale de Valence montre comment différentes époques se rencontrent en un même lieu. Commencé au XIIIe siècle, l'édifice réunit des formes romanes, des arcs gothiques et des ornements baroques ajoutés au fil des siècles. Le clocher s'élève à environ 50 mètres au-dessus de la vieille ville et offre après l'ascension de l'escalier en colimaçon une vue large sur les toits jusqu'à la côte. À l'intérieur, la cathédrale conserve des œuvres religieuses et des reliques, dont un calice que beaucoup pensent être le Saint Graal. Les chapelles latérales présentent des peintures et des sculptures de la Renaissance et du Baroque. De l'extérieur, on distingue nettement les différentes phases de construction : les vieux murs de pierre à côté des façades rénovées plus tard. La cathédrale se dresse sur la Plaza de la Reina, où les gens se retrouvent et où les cafés occupent les terrasses.
Cet édifice commercial gothique tardif du XVe siècle servait aux marchands valenciens de lieu de rencontre pour le commerce de la soie. La grande salle présente des colonnes torsadées en pierre qui s'élèvent et se ramifient pour soutenir des voûtes sur croisées d'ogives. La lumière passe par des fenêtres étroites jusqu'au sol de pierre où pendant des siècles se négociaient les affaires. À l'étage supérieur se trouve une salle lambrissée de bois où se réunissait le consulat des marchands. La cour relie les différentes parties du bâtiment, dont une tour avec des cellules pour les commerçants qui ne payaient pas leurs dettes. La façade montre des arcs brisés et des gargouilles typiques de l'époque où Valence comptait parmi les principaux centres soyeux d'Europe.
La Cité des Arts et des Sciences rassemble plusieurs bâtiments de béton blanc le long d'un axe tracé dans l'ancien lit du fleuve Turia. Les formes évoquent des squelettes, des yeux ou des ailes, avec des arches qui enjambent des bassins peu profonds. Le site abrite un musée des sciences avec des expositions interactives, un cinéma à écran hémisphérique, un théâtre pour l'opéra et les concerts, ainsi que l'Oceanogràfic, un aquarium qui présente des milliers d'animaux marins dans des bassins reproduisant les océans et les littoraux. L'architecture a été achevée à la fin des années quatre-vingt-dix et au début des années deux mille, et attire des visiteurs qui se promènent entre les structures, franchissent des passerelles au-dessus de l'eau et observent les reflets.
L'Océanographique abrite environ 45 000 animaux marins de 500 espèces, répartis dans neuf tours sous-marines. Les visiteurs traversent de grands tunnels de verre et observent requins, bélugas, otaries et poissons tropicaux issus de différentes zones climatiques. Les bassins se divisent par habitat : la Méditerranée, les régions polaires, les mers tropicales, l'océan ouvert et les zones humides. Le bâtiment occupe l'ancien lit du fleuve Turia et fait partie de la Cité des Arts et des Sciences, construite à la fin des années quatre-vingt-dix. L'architecture évoque un squelette blanc géant aux murs incurvés et aux passages ouverts. À l'extérieur, des bassins peu profonds accueillent des oiseaux de mer qui nichent.
Ces deux tours médiévales formaient l'entrée occidentale de la ville au XVe siècle. Les épais murs de pierre montrent encore les marques laissées par les boulets de canon lors des guerres napoléoniennes. On voit sur les façades les traces de combats passés quand on se tient devant les massives tours rondes. La construction rappelle d'autres fortifications de l'époque, avec leurs hauts murs et ouvertures étroites. De l'extérieur on remarque comment ces tours étaient reliées aux remparts de la ville, qui ont aujourd'hui disparu en grande partie. Les Torres de Quart ont longtemps marqué la frontière entre l'intérieur protégé et les champs en dehors de la cité.
Ce marché conduit les voyageurs à travers des rangées d'étals qui vendent légumes, poissons, viandes et les ingrédients typiques de la région. Le bâtiment des années vingt combine acier, verre et céramique dans un style architectural répandu dans toute l'Europe à cette époque. Sous les hautes coupoles s'empilent oranges, tomates et poivrons à côté du jambon ibérique et des fruits de mer frais. Les marchands lancent leurs offres, les acheteurs comparent les prix et remplissent leurs paniers avec les produits de saison. Le marché reste un lieu animé où les habitants se retrouvent chaque matin pour faire leurs courses et où les visiteurs découvrent la variété de la cuisine valencienne.
Cette place constitue le cœur de la ville depuis le premier siècle et abrite aujourd'hui la basilique ainsi que le Tribunal des Eaux, qui se réunit chaque jeudi. Sous le pavage actuel reposent des vestiges romains de l'époque où le forum se dressait ici. La fontaine de Neptune occupe le centre de la place, entourée de bâtiments de différentes périodes. Le matin, les habitants remplissent l'espace, se dirigeant vers la basilique ou se reposant sur les bancs à l'ombre. Les façades montrent des éléments gothiques aux côtés de décorations baroques, témoignage des rénovations au fil des siècles.
Cette salle de concert de 1987 se dresse au bord du Jardin du Turia et abrite quatre espaces destinés aux concerts, projections de films et expositions d'art. Les formes courbes de verre et de béton comptent parmi les premiers exemples d'architecture contemporaine à Valence. Des orchestres, des groupes de musique de chambre et des solistes s'y produisent régulièrement. Les salles portent des noms selon leur taille et accueillent de quelques dizaines à plus d'un millier de visiteurs selon l'événement. Dans le hall, des artistes locaux exposent leurs œuvres. Depuis l'entrée, des escaliers mènent aux différents niveaux. Les larges fenêtres laissent entrer la lumière du jour et ouvrent la vue sur le parc. Le soir, les façades s'illuminent et marquent le bâtiment comme l'un des lieux où se déroule la vie culturelle de la ville.
Cette église gothique du XVe siècle cache un spectacle inattendu derrière ses murs de pierre sobres. Les voûtes et les parois disparaissent entièrement sous des fresques baroques qui représentent des scènes bibliques et transforment tout l'intérieur en une toile peinte. La lumière traverse de hautes fenêtres et éclaire les surfaces peintes où se succèdent saints, anges et allégories religieuses. L'Église de San Nicolás se trouve dans la vieille ville de Valence et montre comment deux époques stylistiques peuvent se fondre : la structure gothique reste visible dans les nervures des voûtes, tandis que la décoration suit le goût baroque des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le Musée des Beaux-Arts présente des peintures espagnoles du XIVe au XXe siècle dans un bâtiment classique en bordure de l'ancien lit du fleuve. On y trouve des œuvres de Goya, Velázquez et d'autres maîtres aux côtés d'artistes régionaux de la région valencienne. La collection rassemble des panneaux religieux d'époque médiévale, des portraits du Siècle d'or et des toiles de périodes plus récentes. On parcourt plusieurs salles aux plafonds hauts où la lumière entre par de larges fenêtres. La visite dure généralement une à deux heures selon le temps que l'on consacre à chaque tableau. Le musée se trouve dans un parc calme et compte parmi les collections artistiques importantes de la ville.
Le Jardin du Turia suit l'ancien lit du fleuve et relie la vieille ville aux quartiers modernes. Sur neuf kilomètres, les chemins passent sous des ponts de différentes époques, le long de zones plantées, de terrains de football et de basketball, et d'aires de jeux pour enfants. Les habitants font du jogging tôt le matin ou se promènent à vélo l'après-midi, tandis que des familles pique-niquent sous les palmiers et les pins. Le parc traverse Valence comme un axe vert que l'on emprunte pour passer d'un quartier à l'autre sans avoir à franchir de grandes avenues. À l'extrémité ouest, on rejoint des zones résidentielles et des marchés ; au bord est se trouvent les bâtiments de la Cité des Arts et des Sciences. Les anciennes berges forment aujourd'hui des talus où poussent des arbres et où se trouvent des bancs à l'ombre. À certains endroits, de l'eau s'accumule dans des bassins peu profonds où les oiseaux viennent boire et se reposer. On voit des groupes s'entraîner, des promeneurs avec des chiens ou des étudiants lisant des livres sur l'herbe.
Le stade de Mestalla a ouvert ses portes en 1923 et reste le plus ancien stade de football en activité de la première division espagnole. Les tribunes accueillent plus de quarante-huit mille spectateurs. Les jours de match, les gradins raides se remplissent et restent proches de la pelouse, créant un lien direct entre les supporters et les joueurs. La structure montre des éléments de différentes décennies, des arcs d'origine aux extensions ultérieures. Ce stade se situe dans la partie est de Valence et relie la ville à sa longue tradition footballistique.
Le Bioparc Valence a conçu des enclos qui imitent des paysages naturels. Girafes, éléphants et autres espèces d'Afrique vivent dans des zones aménagées pour ressembler à des savanes, des forêts et des zones humides. Les visiteurs marchent sur des chemins séparés des animaux par de la végétation ou des fossés discrets, si bien que les barrières se remarquent à peine. Le parc a été construit pour que différentes espèces coexistent comme elles le feraient dans la nature. On voit des zèbres près d'antilopes ou des lémuriens se déplacer dans les arbres. Le terrain s'étend sur plusieurs hectares et se divise en zones représentant différentes régions africaines. Le zoo a ouvert en 2008 et montre comment fonctionne la garde d'animaux moderne quand on supprime les cages et les grilles. Le personnel explique comment les animaux se comportent et ce dont ils ont besoin pour s'épanouir dans ces habitats reconstitués.
Cet institut présente l'art contemporain dans deux bâtiments reliés par un passage souterrain. La collection montre des peintures, des sculptures et des installations d'artistes espagnols et internationaux des XXe et XXIe siècles. Les expositions temporaires se concentrent sur des mouvements modernes comme le surréalisme, le pop art et les courants conceptuels. Les espaces se répartissent sur plusieurs étages avec de la lumière naturelle qui entre par de grandes fenêtres. Une archive photographique conserve des clichés de la scène culturelle valencienne depuis les années cinquante. Le musée se trouve près de l'ancien lit du fleuve, entouré de jardins et de chemins de promenade.
Ces tours jumelles gothiques servaient de porte d'entrée et de prison dès le XIVe siècle. Les tours atteignent 33 mètres de hauteur et gardaient autrefois l'accès nord de la ville. Leurs épais murs de pierre montrent l'architecture défensive médiévale, tandis que les créneaux et mâchicoulis révèlent leur fonction militaire. Depuis le sommet, la vue s'étend sur la vieille ville et l'ancien lit du Turia. Les tours ont traversé guerres et sièges et demeurent parmi les rares portions conservées des anciennes fortifications urbaines.
Le théâtre romain de Sagonte se situe à une trentaine de kilomètres au nord de Valence et date du premier siècle. Les gradins montent sur la colline et pouvaient accueillir des milliers de spectateurs. La structure de pierre conserve l'organisation d'origine des rangs et de la scène. Au cours du vingtième siècle, des restaurations ont permis d'accueillir à nouveau des spectacles en plein air. Depuis les rangées supérieures, on aperçoit le paysage environnant et la côte proche. Ce théâtre fait partie d'un ancien peuplement dont les vestiges s'étendent sur la colline.
La Plage de la Malvarrosa s'étend sur trois kilomètres le long du rivage, à quelques minutes seulement du centre historique de Valence. Le sable clair accueille les visiteurs tout au long de l'année, tandis que la promenade bordée de palmiers invite à la marche paisible. Les installations sportives se trouvent directement sur la plage, où habitants et voyageurs jouent au volley-ball ou pratiquent d'autres activités. Les restaurants et les bars se succèdent le long de l'avenue du front de mer, servant des paellas et des fruits de mer directement sortis de la Méditerranée. Le week-end, cette plage se remplit de familles qui profitent du climat doux et des eaux calmes.
Ce parc naturel s'étend sur des rizières, des lagunes et des roselières encore cultivées selon des méthodes traditionnelles. Les pêcheurs prennent le large dans des barques plates pour attraper des anguilles et des mulets, tandis que les agriculteurs planifient leurs récoltes au fil des saisons. La zone se trouve entre la mer et la côte, traversée par des canaux étroits et des chemins qui serpentent à travers les roseaux. Les oiseaux survolent l'eau, surtout au printemps et à l'automne lorsque les espèces migratrices s'arrêtent ici pour se reposer. En bordure se dressent de petites maisons où les pêcheurs réparent leurs filets. Le parc préserve un paysage façonné par la culture du riz depuis des siècles, avec des champs plats qui s'inondent à certaines saisons et prennent une teinte verte profonde à d'autres.
Le Centre Archéologique de L'Almoina révèle l'histoire de Valence sous le niveau de la rue, directement sous la Place de la Vierge. Ce musée souterrain présente des ruines de thermes romains, des parties d'un siège épiscopal wisigoth et des fondations d'édifices mauresques qui cohabitent côte à côte. La visite traverse plusieurs époques, du premier siècle jusqu'au Moyen Âge, et montre comment la ville s'est développée au fil des siècles. Les vestiges sont accessibles par des sols de verre et des passerelles, ce qui permet d'observer de près les couches du passé. Des murs de pierre, des mosaïques et des conduites d'eau témoignent de la vie quotidienne des personnes qui ont vécu ici il y a plus de deux mille ans. Les fouilles ont été découvertes dans les années quatre-vingt-dix lors de travaux de construction, puis ouvertes au public.
La Sierra Calderona se dresse au nord de Valence et forme un massif montagneux couvert de pinèdes, de vallées sèches et de sommets qui dépassent les neuf cents mètres. Les sentiers traversent des zones boisées, passent devant des fermes abandonnées et mènent aux vestiges de tours médiévales qui surveillaient autrefois les routes commerciales. Par temps clair, la vue s'étend depuis les points les plus élevés jusqu'à la côte. Dans les fonds de vallée poussent des chênes verts et des chênes-lièges, tandis que sur les pentes plus sèches prospèrent le romarin et le thym. Le parc attire des randonneurs en quête de calme et d'espace loin des plages fréquentées.
Le monastère de San Miguel de los Reyes montre l'héritage architectural de la Renaissance qui perdure à Valence aux côtés des constructions plus récentes. Le bâtiment du XVIe siècle fut habité autrefois par les hiéronymites et sert aujourd'hui de siège à la Bibliothèque valencienne, qui conserve des manuscrits, des incunables et des imprimés de différentes époques. Le cloître s'ouvre sur une cour entourée d'arcades, tandis que l'église compte une nef voûtée avec des chapelles latérales. Les salles de l'étage supérieur accueillent les fonds, accessibles aux chercheurs et aux visiteurs. Le lieu calme invite à découvrir le lien entre la vie religieuse des siècles passés et son usage culturel actuel.
El Cabanyal montre la vie ancienne d'un village de pêcheurs qui fait aujourd'hui partie de Valence. Les maisons portent des carreaux de céramique colorés sur les façades, souvent avec des motifs floraux ou des formes géométriques typiques de l'architecture méditerranéenne. Les rues courent parallèles à la côte, une disposition qui vient encore du temps où les pêcheurs tiraient leurs barques le long de la plage. De nombreux bâtiments du XIXe siècle et du début du XXe siècle sont toujours debout, certains rénovés, d'autres avec des traces visibles du temps. Dans les ruelles se trouvent de petits commerces, des bars et des restaurants qui servent des plats de poisson. Le week-end, les habitants viennent ici pour déjeuner. La plage se trouve à quelques minutes à pied. Le quartier conserve son caractère malgré le développement urbain autour et offre un regard sur la tradition des habitants côtiers de Valence.
Ce jardin de 1802 réunit plus de trois mille espèces végétales provenant de différents climats. Les parterres suivent d'anciens systèmes de classement, tandis que des serres abritent des spécimens exotiques. Un herbier conserve deux cent mille plantes que des chercheurs ont collectées au fil des siècles. La bibliothèque contient des ouvrages botaniques que l'on peut consulter. De vieux arbres ombragent les allées qui serpentent entre les plantations. Le jardin repose au calme et offre l'espace pour marcher parmi les collections.
Le Convent del Carmen présente dans ses salles du XIIIe siècle des peintures et des sculptures de l'histoire médiévale valencienne. Les arcades gothiques du couvent entourent une cour où vivaient autrefois des moines carmélites. Les anciennes chapelles abritent des retables provenant d'églises et de couvents valenciens, rassemblés ici au fil du temps. La collection comprend des objets religieux, des sculptures en bois et des fresques qui documentent la vie liturgique de la région entre le XIIIe et le XVIIe siècle. Depuis le cloître, on accède aux étages supérieurs où sont exposées des peintures et des vêtements liturgiques.
Le Colegio del Arte Mayor de la Seda conserve l'histoire de la production de soie qui a marqué Valence depuis le quinzième siècle. Les salles de cette ancienne maison de guilde abritent des métiers à tisser et des machines à filer d'origine qui montrent comment travaillaient les artisans autrefois. Les murs sont couverts de documents, de contrats et de règlements de guilde qui témoignent de l'importance économique de ce métier pour la ville. On y voit des échantillons de tissus, des outils et des objets qui rendent compréhensible la vie quotidienne des tisserands de soie. Les salles elles-mêmes datent de l'époque où Valence était un centre important pour le commerce de la soie, et elles gardent cette ambiance jusqu'à aujourd'hui. Ici, on comprend combien cette industrie déterminait la vie de la ville et comment les guildes organisaient leurs membres.
Ce marché circulaire a été construit en 1840 et mesure environ 20 mètres de diamètre. La structure ronde abrite de petites boutiques où des artisans exposent et vendent leurs travaux en utilisant des méthodes traditionnelles. L'architecture crée un espace abrité où les visiteurs peuvent circuler entre les différents étals et observer les produits des artisans locaux.
Ce musée conserve les objets personnels, les manuscrits et les photographies de Vicente Blasco Ibáñez dans son ancienne résidence de la plage de Malvarrosa. L'écrivain valencien a vécu ici au début du XXe siècle, lorsqu'il participait activement à la politique et écrivait des romans comme « La Barraque » et « Sang et Arène », qui dépeignaient la vie rurale et taurine de la région. Les pièces gardent leur agencement d'origine avec des meubles d'époque, une bibliothèque remplie d'éditions originales et le bureau où il travaillait. Les visiteurs parcourent des espaces qui reflètent sa routine quotidienne et son engagement pour les causes sociales. La maison se trouve près du front de mer où il se promenait chaque jour, et son architecture simple contraste avec les immeubles modernes qui ont poussé autour d'elle. Les documents exposés retracent ses années comme député aux Cortes et son exil ultérieur en France et en Argentine. Le musée offre un lien direct avec un écrivain qui a marqué la littérature espagnole moderne tout en restant profondément enraciné à Valence.
L'Ermita de Santa Lucía se dresse dans la Carrer del Hospital de Valence. Elle fut construite au treizième siècle comme lieu de culte islamique, puis transformée en église chrétienne de style roman. Les murs de pierre, les petites fenêtres et la structure épaisse montrent comment on bâtissait à l'époque, avec des lignes simples et des formes solides. Aujourd'hui, la chapelle repose en silence parmi les maisons qui l'entourent, rappel d'un temps où Valence passait d'une foi à l'autre et où chacune laissait sa marque. En passant devant, on ressent le calme que ces lieux anciens gardent, et l'on voit comment l'histoire se dépose dans la pierre et y demeure, tandis que la ville autour grandit et se transforme.
Cette église romane a été construite au XIIIe siècle et montre des traits architecturaux de différentes époques. Le bâtiment combine des bases romanes avec des voûtes gothiques et des décorations baroques ajoutées au cours des siècles suivants. Les murs de pierre façonnent l'intérieur avec leurs surfaces fraîches, tandis que la lumière diffuse se répand par les fenêtres. Le parvis jouxte de petites chapelles et un cloître, où l'on aperçoit encore des vestiges de peintures murales médiévales. L'église sert de lieu de culte depuis sa fondation et conserve les traces de sa longue histoire entre les arcs romans et les autels baroques qui ornent la nef.
Ce musée occupe un ancien moulin à riz aux abords de Valence et montre outils, machines et étapes employés durant des siècles pour transformer le grain. Les salles exposent des roues à aubes en bois, des cylindres broyeurs en pierre et des presses en fer autrefois actionnées par la force de l'eau. Des panneaux expliquent l'importance de la culture du riz pour la région depuis le Moyen Âge et le rôle des moulins dans l'économie locale. Depuis les fenêtres, on aperçoit encore les canaux d'irrigation qui acheminaient l'eau vers les champs. Le musée retrace comment le grain des champs devenait produit fini et comment ce travail façonnait le quotidien des habitants.
El Saler offre une plage de 6 kilomètres bordée de forêts de pins et de dunes. La zone se situe entre la côte méditerranéenne et le parc naturel de l'Albufera. Le sable descend doucement vers l'eau, tandis que les rangées d'arbres verts procurent de l'ombre à l'arrière. Beaucoup de gens du coin viennent ici pour se baigner ou parcourir les sentiers qui traversent les dunes. Les environs semblent naturels et peu fréquentés, surtout en dehors des mois d'été quand il y a moins de visiteurs. Les vents remodèlent constamment les dunes, et le parfum des pins se mêle à l'air salé de la mer.
La Gare du Nord a été construite en 1917 et montre le savoir-faire régional à travers sa décoration. Les façades portent des mosaïques représentant des oranges, symbole des champs environnants, et des carreaux de céramique aux motifs traditionnels. Les halls d'attente conservent leurs ornements d'origine, où les voyageurs découvrent le lien entre l'architecture du début du XXe siècle et l'identité locale. Ces éléments font de cette gare un témoignage de la manière dont les bâtiments publics de Valence ont intégré la culture locale dans leur structure.
Le bâtiment La Nau a été construit en 1498 et servait à l'origine de siège à l'Université de Valence. À l'intérieur se trouve une bibliothèque historique comptant des milliers de volumes de différents siècles et un musée qui documente l'histoire académique de la ville. Les salles exposent des collections de manuscrits, d'instruments scientifiques et de documents qui retracent l'évolution de la vie universitaire. La cour intérieure relie les différents espaces et invite à la pause. Le bâtiment se situe dans la vieille ville et complète la visite des églises gothiques et des portes médiévales de la cité.